A recent article published in Le Journal du Médecin, Belgium, evokes the research undertaken by a BRAMS student, Dr. Sylvie Nozaradan, supervised by Pr. Isabelle Peretz and Pr. André Mouraux, on beat and meter.
In an article entitled “Alors, on danse”, published in its September 2011 issue, Le Journal du Médecin (Belgium), summarizes Dr. Sylvie Nozaradan‘s research on beat and meter (this article, copied below, is only available in French). To know further about this study, please see the article entitled “Tagging the neuronal entrainment to beat and meter” published in the Journal of Neuroscience (July 13, 2011).
“Sylvie Nozaradan (…) étudie la manière dont le cerveau humain perçoit les rythmes musicaux. Elle vient de mettre en évidence la capacité des neurones à réagir à la fréquence d’un tempo musical et à synchroniser les mouvements du corps de celui-ci. (…)
Qui ne s’est pas retrouvé, sans même y prêter attention, à taper du pied, osciller de la tête ou balancer les hanches sur les pulsations d’une musique entrainante? Le cerveau humain semble programmé à créer et percevoir les rythmes musicaux. Comment? Pourquoi? C’est ce qui suscite depuis quelques décennies la curiosité des chercheurs en neurosciences de la musique, dans une volonté de progresser dans la connaissance du cerveau et d’élaborer de nouveaux outils thérapeutiques.
Sylvie Nozaradan a demandé à des volontaires d’écouter attentivement des sons à partir desquels ils pouvaient percevoir un battement musical, ou beat. Sur base de ces battements, les participants devaient imaginer une structure métrique tantôt binaire, comme dans une marche, tantot ternaire, comme dans une valse.
L’activité cérébrale des volontaires était enregistrée pendant ces différentes tâches au moyen de 64 capteurs placées sur leur tête, histoire de suivre l’activité dynamique provenant des neurones du cortex cérébral. En analysant le contenu des ondes cérébrales ainsi enregistrées, la jeune chercheure et son équipe on découvert que les rythmes musicaux présentés induisaient un phénomène de résonance dans les réseaux de neurones répondant au son. En effet, des populations de neurones étaient entrainées non seulement au rythme du beat, mais également à des rythmes correspondants aux structures métriques binaires et ternaires imaginées par les participants.
‘Ces observations indiquent que des populations de neurones du cerveau humain ont la capacité d’entrer en résonance et de se synchroniser au tempo même de la musique. C’est cette mise en résonance neuronale qui sous-tendrait notre capacité à être entraîné et à synchroniser nos mouvements sur la musique, parfois de manière inconscient’, précisent les chercheurs.”
Sylvie Nozaradan travaille sous la co-supervision de Isabelle Peretz (Université de Montréal) et André Mouraux (Institut de Neuroscience, UCL, Belgique)
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